La Charte de Développement durable



« Pascal Mutel s'engage dans le développement durable »




LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Pascal Mutel s’engage dans le développement durable et invite aujourd’hui les consommateurs mais aussi l’ensemble de la profession à s’engager avec lui.

Le signal d'alarme : La fleur et l'environnement

L'origine de mon métier c'est la cueillette, la nature. Je m'en inspire très naturellement. Si on doit vendre des fleurs qui détruisent la planète, rejettent des pesticides, consomment trop d'énergie, c'est antinomique avec les messages d'amour, de partage et générosité que j'ai toujours voulu transmettre à travers mes bouquets.  On ne peut pas dire : je vends de très belles fleurs et en même temps participer à la destruction de la planète.

Pour moi, il est important d'avoir une démarche sociale et environnementale qui s'inscrit dans une globalité. C'est l'origine de mon engagement pour le développement durable.


Je tire un peu un signal d'alarme. On est en train de vendre de la fleur pas chère, surchauffée, dopée à l’engrais, suréclairée, pour réduire le coût de production. 
Je dénonce certaines pratiques qui augmentent les cycles de production, qui ne privilégient que les variétés à fort rendement et appauvrissent la diversité, tout cela au détriment de la qualité et du respect du végétal. Certains acteurs ne sont que dans la recherche d’un prix, le produit est secondaire, le souci environnemental inexistant.
Il ne peut pas y avoir une démarche de qualité sans le respect total de la fleur.  



Comment choisir nos producteurs ? Production locale ou d’importation.
Depuis 25 ans, je soutiens et travaille énormément avec les producteurs locaux. Nous disposons d’une production locale de très grande qualité où le savoir-faire des producteurs est admirable.
Depuis peu la pratique est à la mode. Si cette dernière est vertueuse sur l’aspect transport, elle est surtout gage d’une extraordinaire qualité : la fraicheur, qui rend possible de vendre des fleurs cueillies la veille.

Le circuit court c’est aussi et surtout de pouvoir cueillir les fleurs au stade optimum pour leur qualité, ces dernières n’étant pas contraintes à des optimisations, logistique de transport et de froid.


PASCAL MUTEL